MA SENEGAZELLE 2016

CARNET DE VOYAGE

 

De retour de ma Sénégazelle, je tenais à vous remercier pour votre participation à mon aventure qui a vraiment été extraordinaire.

 

Les "gazelles" sont attendues avec impatience par la population. L'apport de fournitures scolaires permet une grande diminution de l'absentéisme à l'école (- 30 % depuis la création de la course).

 

 

Mon périple a débuté le samedi 6 février dernier à l'aéroport de Lyon avec 18 autres gazelles lourdement chargées. L'escale à Casablanca a permis à l'ensemble de l'organisation et des "62 filles" venues de Nantes, Lyon, Marseille ou Paris de se retrouver. Dès l'arrivée à Dakar, nos valises ont été chargées dans des bus direction Simal puis dans des taxi-brousses afin de rejoindre notre écolodge pour le lever du soleil.

 

L'ensemble des fournitures scolaires et du matériel a été mis en commun dès le dimanche matin et commencé à être "réparti" pour les différentes écoles.

 

La première étape du lundi nous a permis, après 10,5 kms, de rejoindre les 500 enfants répartis dans les 17 classes des écoles de Yayeme (une petite école privée et une école publique). 2 kilomètres avant l'arrivée, nous pouvions déjà entendre les "ba-ra-vo" des enfants. C'est au milieu d'une haie d'honneur que s'est déroulée l'arrivée. C'est dans l'école privée que j'ai rencontré et distribué crayons et cahiers aux enfants. Premiers yeux qui pétillent, premiers échanges, premiers chants.

En soirée, une chorale nous a présenté des chants typiques du Sénégal.

 

L'étape de 9,5 kms du mardi se concentrait sur l'île déserte de Firane, rejointe en pirogue, située en face de notre campement. Pas d'école visitée ce jour mais une belle fête organisée par les femmes du village de Simal à l'arrivée.

Initiation au djembé l'après-midi.

 

Le mercredi, nous avons rejoint le petit village de Cajou, en pirogue, avant de nous élancer pour 10 kms afin de rejoindre l'école de Simal où une belle fête de type "color run" nous attendait. Un sachet de "couleur" avait été donné à chaque enfant. A charge pour eux de nous colorer ! Dans cette école, nous avons pu rencontrer les enfants qui composent "l'assemblée nationale des enfants de l'école de Simal" et "le gouvernement de l'école de Simal". Des danses, des chants nous ont été présentés avant que l'on rejoigne chacune une salle de classe. J'ai vu les yeux d'un petit garçon pétiller devant une jolie paire de ciseaux blanc et orange.

Au programme de l'après-midi : tri de fournitures scolaires.

 

Ce sont les mines de sel de Faoye qui ont servi de décor à notre 4ème étape. La course a pris un air de contre-montre, les départs étaient donnés dans l'ordre inverse du classement général. A l'arrivée, les enfants nous attendait gentiment rangés, les parents d'élèves avaient organisés une grande fête qui mêlait danses et chants. La distribution du matériel s'est faite dans toutes les classes. Je me suis rendue dans une classe de CE1 dont la construction date de 1966 : sol en terre battue, murs délabrés, bureaux vétustes; des conditions de travail bien difficiles... Les fournitures sont d'une grande aide pour les enfants et leurs familles.

Ensuite, chaque "gazelle" a planté un arbre dans la demeure d'un riche propriétaire libyen installé à Faoye et été invitée à déjeuner dans sa propriété.

L'après-midi, nous avons partagé le thé et le quotidien d'une famille de Simal.

En fin de journée, nous avons pu assister à de la lutte sénégalaise.

 

Beaucoup d'émotions pour la dernière étape en direction de Röh ce vendredi. La victoire d'étape est revenue à Sandrine, malvoyante et boutentrain du groupe. Les parents d'élèves nous ont fabriqué des colliers, organisé une nouvelle fête avec des danses. Dernière rencontre avec les enfants.

L'après-midi a été consacré à la visite du dispensaire de Simal.

En fin d'après-midi, nous avons été conviées à la finale d'un tournoi de foot. Les jeux de maillots que les clubs de l'ES Cernex, du FC Frangy et du FC Annecy m'avaient gracieusement donnés ont été offerts aux équipes ayant terminé 3ème et 4ème du tournoi.

 

De retour en France, le cœur gros, les valises beaucoup plus légères, heureuse de retrouver ma famille, avec l'impression d'avoir "fait quelque chose de bien" mais qu'en même temps cela représente une toute petite goutte d'eau....

 

Encore un grand merci pour votre soutien.